Communication entre organismes vivants par biophotons
Communication entre organismes vivants par biophotons
Le système de communication par rayonnement photonique est abondamment utilisé par les plantes, comme par exemple les tiges d'ognon, mais également par les animaux.
C'est un fait avéré que les abeilles ou les termites d'un même groupe communiquent entre eux. Des chercheurs ont mis en évidence que cette communication s'effectuait par des signaux électromagnétiques.
On sait aussi que des insectes peuvent communiquer entre eux sur de longues distances en émettant des odeurs, des molécules appelées phéromones. C'est ainsi que des papillons de nuits mâles et femelles peuvent se rejoindre même s'ils se trouvent à des kilomètres. Or le biologiste P.S. Callahan a découvert qu'ils localisaient ces phéromones en détectant les photons qu'elles émettent dans la longueur d'onde des infra-rouges.
La communication par des biophotons a été vérifiée entre cellules nerveuses par le biochimiste Helmut A. Fischer. Il a montré que ce processus se produisait en complément des transmissions par médiateur chimique entre les synapses, ces prolongements tentaculaires des cellules. (Photons as transmitters for intra- and intercellular biological and biochemical communication, The construction of a hypothesis, H.A. Fischer, dans Electromagnetic Bio-Information, 1989, Urban & Schwarzenberg)
Les expériences de Kaznacheev
Dès 1974, le docteur Vlail P. Kaznacheev (ou Kaznacheyev, russe, 1924 - 2014) et son équipe de recherche (S. Stschurin, L. Michailova, etc.) à l'Institut de médecine clinique et expérimentale de Novosibirsk en Russie, mettent en évidence des communications photoniques entre les cellules.
Des cellules sont placées dans un tube scellé où elles baignent dans une solution nutritive. A proximité se trouve un autre tube scellé avec des cellules provenant du même tissu biologique. Lorsqu'on porte atteinte à l'une des cultures, par un virus ou un empoisonnement, on constate que les cellules du flacon voisin, bien que protégées de la transmission chimique par la paroi du flacon, deviennent malades à leur tour. C'est donc la preuve que les cellules envoient des informations aux autres cellules.
Les conditions de succès de cette expérience sont les suivantes. Elle a lieu dans l'obscurité. La fenêtre optique entre les deux tubes doit être en quartz. La durée du contact doit être supérieure à 4 ou 5 heures et si possible 48h. L'effet se manifeste au bout de 18 heures environ dans 70% des cas. Il n'a pas lieu si la fenêtre optique est en verre, qui arrête les ultraviolets. Après plus de 12'000 expériences, ces chercheurs ont montré que la communication entre cellules était effectuée par l'intermédiaire de radiations ultraviolettes de longueur d'onde 220 nm à 360 nm (référence, en russe: V.P. Kaznacheev, L.P. Mikhailova, Ultraweak Radiation in Cell Interactions, 1981, Nauka - Voir Tom Bearden, Extraordinary biology).
Les expériences de Burlakov
Au cours de recherches récentes, le biologiste russe Alexander B. Burlakov et ses collaborateurs (de la Faculté de biologie, Université de Moscou) ont observé que des œufs de poisson communiquent entre eux par photons. Pour cela, ils ont fait l'expérience suivante.

Expérience de Burlakov: Les œufs de poisson communiquent à travers la fenêtre de quartz
Merci à Wolfgang Lillge
Deux boites hermétiques en verre sont placées l'une au-dessus de l'autre, et séparées par une fenêtre, toujours en quartz. Chacune des boites contient des œufs de poisson fécondés (de loches) dans des stades divers de croissance. Au bout 20 à 24 h, on observe que les œufs se sont influencés dans leur croissance. Cette influence varie selon leurs stades respectifs de développement. Si la différence d'âge n'est pas trop grande, le développement des œufs plus jeunes est accéléré. Si par contre la différence est grande, les œufs jeunes sont retardés dans leur croissance, ils peuvent subir des déformations et une proportion d'entre eux meurent. Aucune influence n'a lieu si la fenêtre est en verre.
Dans ce cas, on a non seulement la preuve du rayonnement, mais en plus, les influences manifestées montrent que le rayonnement transporte des informations génétiques reçues et incorporées par l'œuf récepteur, sans aucune modification chimique du génome.
Dans une suite de ces expériences, Burlakov insère certains filtres optiques de différentes longueurs d'onde et des polariseurs entre les deux boites. Cela provoque des altérations des poissons, par exemple des larves à têtes multiples, à cœurs multiples, etc. Insérant d'autres filtres, il a pu rétablir correctement le programme génétique normal et les difformités ont disparu.
Sources: Distant wave-mediated interactions in early embryonic development of the loach Misgurnus fossilis L., A. B. Burlakov, O. V. Burlakova et V. A. Golichenkov, Russian Journal of Developmental Biology, 2000, 31, 5, 287; Biophotonic patterns of optical interactions between fish eggs and embryos, Lev V Beloussov, AB Burlakov, N N Louchinskaia, Indian journal of experimental biology 2003, 41, 5, 424; Biophysics and the Life Process, Wolfgang Lillge, 21st Century, Summer 2001
Les mécanismes de ce transfert génétique vont devenir plus compréhensibles avec les travaux de Gariaev exposés plus bas. Mais tout d'abord, affinons notre compréhension des biophotons émis par les organismes, grâce aux travaux de F.A. Popp.